Nha Trang,Khanh Hoa, Viêt Nam
 

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vendredi 29 mars 2024
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Santé

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Outre les vaccinations courantes (DT polio , typhoïde, éventuellement hépatite A et B)  - il peut être bénéfique de prévoir un traitement antipaludéen (contre le paludisme également appelé malaria) même si les avis sont partagés sur le sujet. Voir ci dessous «paludisme». Attention, pour une efficacité optimale, le traitement doit débuter une semaine avant d'arriver sur zone et être prolongé quatre semaines après avoir quitté le Viêt Nam.       - emporter des antibiotiques à large spectre, de type Ercéfuryl ou Immodium, du paracétamol (Doliprane ou autre), de la crème anti moustiques, de la crème solaire (indice maxi) ainsi, bien sur que vos médicaments habituels en quantité suffisante. Les produits d'hygiène courants (dentifrice, savon , protections féminines se trouvent facilement sur place).    

         Sur place au Viêt Nam :  
L'eau : ne boire que de l'eau saine, c'est à dire vendue en bouteille plastique scellée. Pour une bouteille d'une même contenance (1.5 litres), le prix peut sensiblement varier (8000 à 15000 VND). L'explication est inscrite sur la bouteille : il existe de l'eau de source (eau naturellement saine et simplement filtrée et contrôlée) et de l'eau purifiée (eau qui a subi un traitement chimique garantissant sa potabilité en toute sécurité). Evidemment, l'eau de source est plus chère. Les autres boissons (soda, bière, alcool) ne présentent pas de risque particulier à condition...de ne jamais y mélanger de glace.
La glace est en effet formée à partir d'eau non traitée et son transport et sa découpe se font au mépris des règles d'hygiène les plus élémentaires. Certains restaurants de luxe et les grands hôtels proposent des glaçons sains. N'hésitez pas à poser la question. Sinon, il faut impérativement préciser au moment de passer la commande que vous voulez des boissons sans glace (khong da, prononcer khom da), la glace se dit «nuoc da». Pour cette raison les amateurs de bière et de soda auront pris soins de s'assurer que le restaurant choisi dispose d'un frigo qui fonctionne (se méfier des grands frigos «décoratifs» fournis par les limonadiers car les patrons de restaurant ont tendance soit à les débrancher, soit à les faire marcher au minimum, histoire d'économiser l'électricité). Si vous êtes invités chez quelqu'un , on ne manquera pas de vous servir , avec la boisson, un énorme glaçon découpé sur place (souvent à même le sol). Refusez poliment ! Les crèmes glacées représentent aussi un danger : la marque Walls (en France, Miko) dispose d'un quasi monopole sur la distribution de crèmes glacées, ce qui est plutôt une bonne chose car cela est une garantie de sérieux quant à la fabrication et à la distribution des produits. Attention : le danger commence après la livraison : les commerçants souvent économes, ont tendance à ne pas respecter la température de -20°. Si vous achetez une glace, allez vous servir vous même dans le congélateur et cherchez le thermomètre. Si vous voyez -5°C, abstenez vous ! Et s'il n'y a pas de thermomètre, «testez les glaces». Si elles ne sont pas dures comme du bois, vous êtes bon pour la tourista.    

  L'eau de baignade : si se baigner dans la mer ne présente aucun risque, il en va autrement dans l'eau de rivière ou de torrents : les chutes de Ba Ho ou le torrent de Suoi Tien sont des lieux très agréables et on peut s'y raffraichir en trempant les pieds ou les mains ou même en se baignant entièrement. Dans les deux cas , choisissez un endroit ou l'eau est vive et où elle est en mouvement constant. Les zones d'eaux stagnantes sont à éviter absolument dans la mesure où c'est l'endroit idéal pour la prolifération d'amibes et autres bactéries.   

   Le soleil : la mode au Viêt Nam, c'est d'avoir une peau la plus claire possible. Une vietnamienne bronzée est donc considérée comme moche ! C'est pourquoi ces dames portent, en journée et lors des déplacemements en moto, des gants couvrant les mains et les avants bras ainsi qu'un masque de tissu et un chapeau. Ce mode de prévention est plus efficace (et moins couteux) que l'utilisation de crèmes solaires et même si la motivation est esthétique, les vietnamiennes réduisent sensiblement et sans le savoir le risque de cancer de la peau. Les touristes auront intérêt de faire un usage important de crème solaire indice fort et de toujours porter un couvre chef entre 10h et 16h. Sur la plage et en mer, un tee shirt à manches longues pourra être utile. Et surtout, pour les voyages en motos en plein soleil (par exemple le trajet Nha Trang/Doc Let prend 2 à 3 heures aller-retour, il est indispensable de se couvrir : gants (oui , oui, les mains brulent aussi), chemise à manche longue et casquette + crème solaire et même chaussettes (en moto ausis, les pied brûlent)   

A la maison     Chez eux , les Vietnamiens boivent l'eau du robinet après l'avoir traitée de la meilleure façon qui soit : ils la font bouillir pendant environ 5 minutes. Les spécialistes recommandent, eux , de faire bouillir l'eau pendant 15 à 20 minutes pour garantir une absence totale de risques. Autre solution : boire de l'eau de pluie. Par contre, la glace transportée à dos d'homme ou sur des cyclos crasseux et coupée sur le trottoir est consommee sans état d'âme. Il est vrai que les locaux sont partiellement immunisés par rapport aux touristes étrangers. Les Vietnamiens sont cependant fréquemment touchés par des affections virales ou d'origine bactérienne dues au non respect des règles élémentaires d'hygiène...    

  Médicaments     Mieux vaut éviter d'acheter des médicaments sur place :il existe, comme dans de nombreux pays du tiers monde, un trafic de médicaments contrefaits.      Pour ce qui est des vrais médicaments, il existe deux sources d'approvisionnement :la fabrication locale sérieusement contrôlée par des laboratoires vietnamiens et étrangers ainsi qu' un circuit d'importation de médicaments en provenance des communautés de vietnamiens expatriés. Ceux ci, lors de leur retour au pays, sont sollicités à leur sortie de l'aéroport (à Sai Gon et Ha Noi) par des officines qui font ce commerce . A Sai Gon, il existe un marché entièrement consacré aux médicaments où l'on peut vendre/acheter en gros ces médicaments que l'on peut ensuite trouver en pharmacie avec ...la vignette originale de l'organisme de sécurité sociale français,autralien ou canadien !   

   Le paludisme : Il existe un système de classification internationale pour identifier les zones à risques :      Pays du groupe 0 : zones sans paludisme      Pays du groupe 1 , 2 et 3 : pays a fort risque de paludisme pour lesquels il est nécessaire de prendre une chimioprophylaxie, en clair, un traitement préventif.      Les pays spécifiquement classés en groupe 3 correspondent aux régions du monde où il y a multirésistance aux médicaments tels que la Nivaquine et la Paludrine. Pour les pays de la zone 3, un traitement au moyen du Lariam (méfloquine) est indiqué.      Le Viêt Nam est classé en zone 3. Cependant, la bande côtière et donc les principales villes du pays (de Ha Noi à Sai Gon en passant par Nha Trang) est classée en zone 0 ou...2 selon les sources ! Attention : 0 ne signifie pas qu'il n'y aucun risque de paludisme en ville mais simplement qu'on estime que le risque est faible, la plupart des cas de paludisme recensés le sont en effet dans les zones des hauts plateaux et à la campagne. Pour autant, le risque existe bel et bien. Quelques chiffres : on recense chaque année environ 200 000 cas de paludisme diagnostiqué et environ 60 morts (Ministère de la santé du Viêt Nam) et on a déjà vu à Nha Trang.           

  - Comment l'attrappe t-on ? Transmission par la piqure de moustiques appelés anophèles (femelles). Ces anophèles opèrent esssentiellement la nuit , c'est à dire de 17/18h environ au matin.            - Que risque t-on ? Au pire, la mort , si la maladie n'a pas été soignée (cela n 'arrive quasiment jamais chez les touristes car ils consultent ) et au mieux de très sévères crises de palu qui se caractèrisent par de très fortes fièvres et une déshydratation importante qui entrainent la cessation de toute activité. Quoi qu'il en soit, en cas de fortes fièvres (ou même petites fièvres), soit sur place, soit à votre retour chez vous, consultez dès que possible un médecin. Il est fréquent que les crises de palu se déclarent environ 48 à 72h après avoir quitté la zone impaludée. A partir du moment où vous êtes malade, même si cela peut paraître bénin, il convient de considérer que le paludisme peut en être la cause et il faut absolument consulter au plus vite.      - Que doit-on faire avant de partir ? Consulter un médecin plus de deux semaines avant le départ. Pourquoi plus de deux semaines ? D'une part parce que les médecins généralistes sont généralement incompétents en la matière (il y a en effet plusieurs types de palu et à chaque type correspond un traitement préventif spécifique) Ainsi certains médecins prescrivent de la nivaquine qui est pourtant inefficace au Viêt Nam. Donc, s'y prendre deux semaines avant pour permettra au médecin consciencieux de rechercher des informations à jour et adaptées à votre cas (vous êtes peut être sujet à contre indication pour certains médicaments) et vous permettre de prendre le traitement adéquat dans les délais (il faut généralement commencer une semaine avant l'arrivée sur zone). Les traitements antipaludéens ne peuvent être vendus que sur ordonnance et ne sont pas remboursés (en France). Le Lariam (méfloquine) est efficace mais est soumis, chez certains, à contre indication (effets secondaires indésirables, interdit aux femmes enceintes, pas utilisable sur une durée supérieure à 3 mois etc.). C'est pour cela qu'il faut consulter un médecin qui prescrira ce qui adapté à votre cas.      - Que doit-on faire sur place ?Vous prenez un traitement préventif, c'est très bien. Mais le mieux, c'est encore de ne pas se faire piquer. A partir de 18h, sortez couvert, manches longues, pantalons longs, chaussures et appliquez de la lotion anti moustiques sur toutes les zones non couvertes (visage, cou et nuques, mains et chevilles) Dormez toujours sous moustiquaire, c'est sympa, ça fait exotique et c'est surtout très utile. La moustiquaire doit être correctement installée (bordée sous le matelas, attention aux fuites). Attention : l'air conditionné réduit le confort des anophèles et donc le risque mais ne le supprime pas. Certains spécimens vicieux, malgré le froid relatif, ne manqueront pas de vous prendre pour cible. L'addition et le respect rigoureux de toutes ces mesures, traitement préventif+vêtements adaptés+lotion anti moustiques+moustiquaires vous garantissent une immunité optimale mais bien sur pas totale. Comme on ne peut jamais être sur à 100%, surveillez les symptômes .     - Ce qu'en disent les guides, les copains, les voyageurs : Vous trouverez dans certains guides de voyage, au chapitre santé, des recommandations du genre «traitement antipaludéen nécessaire uniquement dans la région des hauts plateaux et près de la frontières Laotienne et Chinoise» ou bien «pas nécessaire de prendre un traitement si vous restez sur la bande côtiere» et aussi le copain de retour de voyage qui déclare fièrement «j'ai rien pris et j'ai pas été malade». Le problème est simple : tout est histoire de probabilités : disons que si vous ne faîtes rien, vous aurez peut être 25 à 30% de «chances» (1 sur 4* ) d'être atteint si vous restez en zone côtière (et 80% *si vous allez ailleurs) . Si vous prenez les mesures recommandées (moustiquaire+traitement etc.) vous passez de 25%* à 0.1%*...c'est à vous de voir...Tout ca pour dire qu'à Nha Trang, des cas de palu on en a vus et on les a pas inventés !!! (*note : ces probabilités sont donnés à titre d'exemple pour illustrer le propos mais ne sont pas le résultat d'études scientifiques)      Où et qui consulter ?      Avant de partir : une consultation chez un médecin est obligatoire puisqu'il faut une ordonnance pour pouvoir acheter le traitement adéquat. Préférez , si possible, la consultation en milieu spécialisé (Service des Maladies tropicales , Hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris, Institut Pasteur, Service Médical d'Air France) à un médecin généraliste. Si vous consultez un généraliste, insistez sur le fait que vous allez au Viêt Nam (pays classé en zone 3) et assurez vous que votre médecin a fait les vérifications qui s'imposent. S'il vous prescrit de la Nivaquine par exemple, consultez en un autre !      

A Nha Trang : quels que soit les symptomes, vous pouvez consulter à Nha Trang l'un de ces deux médecins dont la compétence est reconnue et qui sont tous deux parfaitement francophones :     

- Docteur Son       Tran Vo Vinh Son (Doctor Son's Clinic)      39 rue Tran Quy Cap - Nha Trang      Téléphone : +8458824414 (Mobile : 0913461626) - En cas d'urgence, joignable 24h/24      Fax : +8458817551       
  Le docteur Son parle français (il a fait une partie de ses études en France, au C.H.U d'Angers) et anglais. Il est agréé par de nombreuses compagnies d'assurance / assistance internationales et organise , selon la gravité de la situation, les évacuations vers Sai Gon, Bangkok ou Singapour en vue de rapatriement sanitaire      Représente également les organismes INTERNATIONAL SOS et COLUMBIA ASIA.  

        - Docteur Catherine Bonotte ("Bac Si Phap") : doctoresse francophone pratiquant le vietnamien



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